En 2002, lorsque je créé la compagnie, je voulais qu’on puisse parler d’elle comme d’une fille au franc-parler, libre, enthousiaste, parfois désespérée mais terriblement vivante. J’ai choisi de l’appeler La Môme. Je n’ai pas pensé à Piaf, ni au jeune-public, seulement à l’énergie contenue dans ce mot-là. Le premier spectacle de La Môme est « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier ». Avec ce projet, je fais l’expérience que La môme n’est pas une personne mais la collaboration de gens qui mettent toute leur énergie pour que chaque spectacle puisse voir le jour. La Môme c’est la diversité de compétences artistiques, techniques, administratives qui font que le théâtre peut exister.

Sophie Rousseau